Madrid, en ce mois d'août, étouffe sous la chaleur et les rues de la capitale espagnole sont bien vides. La majestueuse Plaza Mayor est quasi déserte, et on se demande bien ce que font ces deux cavaliers, bien seuls, au milieu de l'esplanade.
Les garçons de café s'agitent frénétiquement, pour inviter les touristes à se rafraîchir, sur des terrasses irisées par des brumisateurs, mais le client se fait rare en ces temps de crise. Nous nous sustentons au Museo del Jamon,
institutions madrilènes où le petit peuple espagnol vient faire ses tapas pour un prix modique. Celui sur la Plaza Mayor s'agrémente d'une belle terrasse,
qui ouvre sur la vaste place rectangulaire.
Le jour se meurt et nous quittons les hordes de jambon du museo del Jamon,
pour faire un petit tour du côté du Mercado San Miguel, site fréquenté par la bourgeoisie madrilène, ancienne halle superbement rénovée où les tapas sont raffinés, à l'image de cette raie.
Le thermomètre accuse les 40°C, vers 20 heures, et nous nous traînons dans le quartier des Autrichiens, coeur de la vieille ville espagnole. Las calles de Botoneras,
de Toledo,
de las hileras,
de las bringas,
avant de remonter vers la Puerta del Sol,
élégamment voilée. Une torpeur crépusculaire noie la cité du Tage ...il est 22 heures, et il fait 37°C !
Après une nuit à l'hôtel NH, face à la gare d'Atocha, nous évitons le petit-déjeuner de l'établissement, à 16 € par tête,
et filons vers la gare des bus, direction Hervas, en Extrémadure.
Un petit tour au Mercado San Miguel.