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Dans 8 heures nous prenons l'avion à l'aéroport de Marignane, près de Marseille, direction Madrid Bajaras, aéroport hyper-moderne, à la périphérie de la capitale espagnole, que nous
avions connu lors de notre périple new-yorkais, il y a un an et demi. Tous les mois de février, au lieu d'aller au ski, comme la grande majorité des français et des européens, nous visitons une
capitale européenne. A cette époque, les prix sont moins chers, les files d'attente beaucoup moins longues. Et puis nous avions eu la chance de voir Venise sous la neige, un matin de
février 2004, une vraie petite tempête avait recouvert la cité des Doges d'un blanc manteau,
laissant à peine entrevoir, le campanile de San Giorgio, nimbé d'une ouate cotonneuse. L'année suivante, en février 2005, nous étions arrivés dans
l'impériale Istanbul, capitale enneigée,
aux blanches coupoles et aux minarets triomphants.
Nous connaissons l'Espagne, puisque régulièrement nous allons en Extremadura, à Hervas, entre Salamanque et Plasencia, mais nous ne nous sommes jamais arrêtés
à Madrid, cité qui n'a pas la célébrité de Barcelone, ni la puissance onirique d'un Paris ou d'un Londres. Pourtant, culturellement, la capitale espagnole se
pare de 3 des plus grands musées au monde, le Prado, évidemment, dernièrement rénové, Reina Sofia, où Guernica prend ses aises, et enfin la fabuleuse collection Thyssen-Bornemisza. Ce dernier, expose la collection privée de la famille
Thyssen, puissant industriel de la Ruhr, rachetée par l'Etat espagnol.
Et puis, la météo annonce de la neige, à Madrid, occasion rêvée de voir une autre capitale enneigée !