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 Orson Welles fut la figure paradigmatique de l'artiste maudit. Célébré par la critique, ignoré par le grand public, tel sera son destin !

Rentré dans l'histoire dans une émission radiophonique, le 30 octobre 1938, où il provoqua une panique aux USA en faisant croire à une invasion martienne (Allégorie préfigurant l'invasion nazie, un an plus tard), Welles sera alors embauché par les studios RKO. Citizen Kane, qui révolutionna la narration cinématographique, sera un échec commercial, comme son second film, la Splendeur des Amberson, remontée par Robert Wise après le mécontentement des pontes de la RKO.

En 1948, l'échec commercial de la Dame de Shangaï, tournée avec Rita Hayworth, en blonde platine, consacrera sa mis à l'écart du cinéma américain. Exilé en Europe, il mettra 4 ans pour réaliser Othello, surtout pour des problèmes financiers. En 1958, sous la pression de Charlton Heston, le studio Universal le désigne pour réaliser la Soif du Mal. Ce film-noir dont la scène introductive est restée culte ne plaira pas au Studio, ce sera son dernier film américain. Welles était trop en avance sur son temps, le grand public n'adhèra jamais vraiment à son génie esthétique.

Falstaff, nouvel opus shakespearien, en 1965, sera sa dernière réalisation. Il se contentera, par la suite, de faire des apparitions dans des films prestigieux comme dans Paris brûle-t-il de René Clément ou La Décade prodigieuse, en traînant sa lourde silhouette dans un nuage de Havane.

Regardez la  magnifique scène d'introduction, étudiée dans toutes les écoles de cinéma :

 

Tag(s) : #Cinéma
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