Gérard Rinaldi, pour moi, c'était le leader en chef des Charlots, héros de mon enfance, qui faisait les 400 coups sur les stades,
dans les casernes,
sur les routes espagnoles,
et même en Hong-Kong !

L'humour des Charlots tranchait avec celui de leurs aînés, les
Fernandel ou De Funès, puisque basé sur l'absurde et le loufoque, sans queue ni tête, inspiré par l'esprit 68, qui avait cassé les cadres
narratifs traditionnels. La joyeuse troupe eut un succès phénoménal dans les années 70, devenant presque un phénomène de société, s'épuisant, petit à petit, dans des scénarios de plus en plus
mauvais, sonnant le tocsin de cette bande de va-nus-pieds, au début des années 80.
Les Charlots et son mentor, Gérard Rinaldi, qui vient de disparaître, resteront ce quator délirant qui traversa les seventies,
annonçant une autre troupe plus consistante, celle du Splendid.
Ciao Gérard, c'est Paulette qui va être triste !