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Notre dernière journée romaine sera gambadeuse ou ne sera pas. Le quartier du ghetto, vieux quadrilatère, collé au Tibre, fut celui des juifs romains, jusqu'en 1870. C'est un dédale de venelles, de piazzas et de fontaines qui font du centre-historique romain un plaisir pour les yeux.





Nous commençons par le Campo de Fiori, vaste place où trône la statue de Giordano Bruno, entourée de quelques gabians peu farouches. Tous les jours de la semaine, sauf le dimanche, se tient un marché de fruits et légumes.



Le quartier regorge de palais, comme le Palais Farnese, qui fait office d'ambassade de France, que l'on peut visiter, malheureusement, uniquement sur rendez-vous ! Il héberge aussi l'Ecole française de Rome et dispose d'un fond de livres et de manuscrits qui en font la plus grande bibliothèque française à l'étranger.
D'antiques statues peuplent aussi certaines façades, nous toisant de leur marmoréen regard.



Un autre petit tour vers la Basilique San Pietro, de l'autre côté du Tibre, avec cette eau, quasi miraculeuse, jaillissant de cette céleste vasque,



Nous traversons les colonnades, en arc de cercle, pour nous diriger vers la piazza del Popolo.



Nous n'irons pas manger au Bar Giggi, via catone, préférant grignoter quelques succulents tramezzini aux épinards.




Aux alentours de la piazza del Popolo, un chat romain, peu farouche, nous hèle, avec son romain miaulement, et sollicite quelques caresses qu'Eulalia s'empresse de lui faire.


Gigantesque esplanade, ornée, en son centre, d'une sculpturale fontaine et d'une obélisque datant de l'époque de Ramsès II,



gardée par des lions de Libye,



qui font face au Mausolée de Néron.



Curieusement, nous avons raté l'Eglise Santa Maria del Popolo, qui est agrémenté de statues du Bernin et d'une coupole peinte par Raphael ! Peut-être l'indigestion d'édifices religieux nous ont éloigné de cette église qui ne payait pas de mine, de l'extérieur !
Nous décidons d'aller vers notre dernière visite, la Villa dei Quintili, qui est un des rares champs de ruines de l'époque étrusque. Mais bonjour le périple ! Nous avons cru bon prendre le bus ou plutôt les bus ...Mauvaise idée, car il fallut changer plusieurs fois de correspondance, un peu à l'aveuglette, puisque les chauffeurs italiens ne connaissaient guère ces ruines là ! La prochaine fois, nous prendrons le métro, direction Agnani, et descente à la station Arco di Travertino, pour prendre le bus 664, qui vous mènera non loin de la peu connu Villa !
Arrivé au dernier moment, en fin d'après-midi, nous avons eu la chance de tomber sur deux gardiennes très sympathiques qui nous ont permis, malgré l'heure tardive, de parcourir cette cité engloutie !


Quel curieux endroit, que ce vaste champ de ruines, coincé entre des voies rapides, océan de verdure aux portes de la cité, ville étrusque aux couleurs ocrées !



Deux belles colonnes sont restées debout, soulignant ce que put être la magnificence de ces lieux,



et alors que le crépuscule déploie ses rougeurs de feu, l'antique cité se pare d'une ambiance onirique.



Nous retournons vers le petit musée, avec sa phalange de pins et d'oliviers,


quittant ce lieu "magique",



pour retourner à notre dernière demeure, laissant derrière nous ces étrusques pierres toujours muettes.



Notre voyage se finit donc, sur un superbe panorama !
Faites un dernier tour de moto avec Anna Magnani, dans Mamma Roma, de Pier Paolo Pasolini.

Tag(s) : #ROME
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