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Certaines idoles ne meurent jamais. Jimmy Dean, 50 ans après sa mort, est toujours présent, l'esprit d'Elvis, The King, rôde toujours autour de Graceland, sa dernière demeure, les rythmes de Bob Marley, décédé ce 11 mai 1981, trotte toujours dans nos têtes. Curieusement, j'ai l'impression que le prince du reggae est encore plus vivant, aujourd'hui, que hier. Je suis toujours étonné d'entendre des adolescents fredonner "Wake up, stand up, wake up for your rights, wake up, stand up, don't give up the fight !", comme si l'homme au dreadlock, mort si jeune, à 36 ans, restait encore présent parmi nous !
Robert Marley, né le 6 février 1945, d'une mère noire et d'un père blanc, d'origine anglaise, subira, dans son enfance, l'opprobe relative au métis, rejeté, souvent, par leurs deux belles-familles. Parti de sa campagne misérable pour la capitale, Kingston, Bob échouera dans le ghetto de Trenchtown, où, avec Bunny Wailer et Peter Tosh, deux vagabonds comme lui, il commencera à pousser la chansonnette imitant les bluesmen américains.
En 1963, avec ces deux comparses, il crée le groupe The Wailing Wailers (Les gémisseurs gémissants), mais c'est surtout sa découverte du mouvement Rastafari, qui changera sa vie.  Mi-religion, mi-philosphie, guidé par le jamaïcain
Marcus Garvey,  s'inspirant du Négus éthiopien Hailé Sélassié, le rastafarisme essaiera de redonner sa dignité au peuple noir et aux damnés de la Terre et Bob en deviendra l'étendard le plus célèbre !
 Après des années de galère musicale, entre des producteurs véreux et des compagnons de chants incertains, le fustur Rastaman va connaître le succès à Londres, en 1975, où il enregistrera son titre culte "No Woman no cry". Echappant à une tentative d'assassinat en 1976, à Kingston, le vagabond céleste comme aurait dit Kerouac, sponsorisé par
OCB, reprit le chemin de l'exil, vers Londres, dans un nuage chanvré ! 5 ans plus tard, un cancer généralisé l'emportera.
Au-delà du personnage, qui brûla la vie par les deux bouts, s'adonnant à des excès en tout genre, il restera ce visage christique et cette voix, quasi gutturale, éraillée par l'alcool et le cannabis, qui portera l'histoire de ce peuple des ghettos de Kingston.
Bob, tu es vraiment devenu une icône, même les Playmobils te vénèrent ! Avant de mirer cette vidéo à l'hommage du célèbre rastaman, testez-vous sur vos connaissances sur les Caraïbes en répondant à ce
QUIZZ !


Tag(s) : #Personnalité
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