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Me voilà à Paris ! Tel Lucien de Rubempré je suis monté à l'assaut de la capitale de ma province natale, amenant mon accent et ma nonchalance méditerranéenne dans cette ville lumière dont l'agitation est la première des caractéristiques. Gare de Lyon, RER A arrêt l'Etoile-Charles de Gaulle, avenue Carnot et avenue des Ternes, lieu de  ma villégiature parisienne. La place Charle de Gaulle, et l'altier Arc de Triomphe, d'où s'élance, en étoile, les grands boulevards qui vont irriguer la capitale. Haussman avait un certain génie en privilégiant les flux au détriment des structures et cela, avant l'apparition de l'automobile. Certes le Baron avait eu l'idée de ces grandes places et avenues pour permettre à l'armée de mater ce Paris populaire et révolutionnaire, celui qui avait renversé la monarchie en 1789, celui des Trois glorieuses qui avait scellé la fin des Bourbons ,des journées de Février, chant du cygne de Louis-Philippe et de la Commune. Mais impératif urbanistique, aussi, la population parisienne étant passée de 500 000 habitants, en 1789, à 1,5 millions, en 1850.

 

Me délestant de mes bagages, je m'élançai sur les Champs-Elysées, en passant par l'immense place de l'Etoile, coeur du réseau des grands boulevards parisiens. Des hordes de touristes piétinent l'avenue mythique, foule bigarrée où le self-made man en costard cravate côtoie le badaud en tong ! Un long châpelet d'automobiles en tous genres monte et descend la célèbre artère dans un brouhaha assourdissant. Quelle différence avec Londres !! L'immense place de la Concorde, puis la rue de Rivoli, vers le Carrousel du Louvre. L'hôtel Crillon et ses voitures de rêves, la rue de Rivoli, artère rectiligne dont on ne voit pas l'horizon, longe le Jardin des Tuileries, et donne accès au musée du Louvre, par le carrousel. Face à l'entrée, la Place du Palais Royal où trône une Jeanne d'Arc d'or portant haut l'étendard de la révolte !

 

Revenant sur mes pas, je pris la rue Castiglione qui débouche sur la majestueuse place Vendôme, d'où s'élève vers les cieux, la fameuse colonne Vendôme, érigé sur l'ordre de Napoléon à partir du bronze fondue des canons russes et autrichiens récupérés lors de la bataille d'Austerlitz. Symbole de la geste napoléonienne, de l'auguste imperium du petit Corse, cette colonne phallique écrase le passant du haut de ses 43,50 mètres. Les maisons de luxe, les grands joaillers français et étrangers (Chaumet, Van Cleef and Arpels, Cartier, Boucheron) peuplent cette vaste esplanade sous l'oeil prestigieux du Ritz. Quittant l'auguste colonne je pris la rue de la Paix, me laissant aller à une déambulation au gré de mon bon plaisir....

 

Ereinté par cette marche, je m'en retournai à mon gîte, en passant devant le fameux restaurant "art déco",Maxim's, et son célèbre "coup de bambou", par la Concorde, les Champs et l'Arc de Triomphe. Cela ne m'empêchera pas, le soir venu, de faire un petit tour vers l'hôtel Concorde La Fayette, le Palais des Congrès, et l'Arc illuminé dans la nuit étoilée.

 

Demain, j'irai visiter le Grand Louvre, promesse du Président Mitterrand et songe de l'architecte Pei !

Tag(s) : #Villes et campagnes
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