Notre hôtel Alessandra donnait sur la via Maqueda, grande artère de Palerme, reliant la gare centrale au centre-ville. Situé Via Divisi,
notre lieu de villégiature palermitain se trouvait dans le quartier populaire de la cité sicilienne, avec, comme vous voyez, un réseau électrique flambant neuf ! Le marché des produits alimentaires se situe juste à côté, coloré et bruyant, avec des beaux brocolis.
Ici, tout le monde se déplace en Vespa,
plus ou moins en bon état !
Même les chats utilisent ce type de motocyclette !
L'hôtel était situé près dela belle piazza Bellini, avec 3 célèbres églises, la Martorana, avec sa "Vergine con il bambino",
et le monastère Santa Caterina, au style byzantin.
Ce ne sont pas les "chiesa" qui manquent, dans la cité silicienne, il y en a d'ailleurs pour tous les goûts, de l'orientale au baroque espagnol, illustrant le cosmopolitisme sicilien, qui a connu les invasions grecque, punique, romaine, arabe, normande, espagnole, avant d'être rattachée à l'Italie, au 19eme siècle. Le nom des rues et des places, en italien, arabe et hébreu, traduit bien l'héritage multiple de l'île.
Juste à côté de la piazza Bellini, la piazza Pretoria, où s'élève la Mairie face à une sublime fontaine,
gardée par de marmoréennes sentinelles,
toisées par le Duomo de la Mortarana.
Nous déambulons dans le vieux Palerme, cité de palais délabrés,
de boutiques antonionesques,
et de pizzerias moyenâgeuse,
volatile
et féline.
Palerme comme un damier,
se veut colorée,
avec des figures déformées,
et des pirates bourrés.
Une Fiat 500 et un Vespa plus loin,
juste après un diavolo,
s'élève la cathédrale de style arabo-normand, propre à la Sicile, avec une armée de statues,
jouxtant un curieux navire,
face au classique liceo Vittore Emmanuelle.
Nous nous dirigons vers le front de mer, qui n'est pas encore Ibiza,
en croisant quelques palais,
des ruelles façon Mondrian,
et un singulier Christ, près de la mer.
Une unique barque occupe le petit port,
et beaucoup de chats siciliens,
qui se la coulent douce,
ou marchent nonchalemment,
parmi les bateaux.
Le soleil est haut dans le ciel,
et un petit rouquin,
regarde un cargo partir au loin.
Voici les chats, et Ecce homo, de la Chiesa del'Assunta,
Arrivederci, Palermo, ça nous fend le coeur,
de quitter cette féline cité :