Burqa or not Burqa ?

 

Le débat sur l'interdiction ou non du port de la Burqa, en France, fait rage ! Le communiste André Gérin, avec 60 autres députés, ont demandé une commission d'enquête sur la création d'une commission d'enquête parlementaire sur le port, en France, de la burqa et du niqab. Certains s'insurgent contre une possibilité d'interdire ce vêtement au nom de la liberté et des droits de l'individu, d'autres accusent l'islamophobie rampante dans notre gauloise république, catho-laïcarde ! Ces grands gesticulateurs qui veulent faire rentrer le loup fondamentaliste dans la bergerie oublie que la France n'est pas l'Angleterre communautariste (qui commence à se poser quelques questions sur son modèle de société après les dérives extrêmistes qu'elle a tolérées, je pense au facétieux Abou Hamza, le fameux capitaine crochet !) , et qu'au nom du droit à la différence culturelle, on puisse revenir sur les règles du « vivre ensemble » à la française !

Ce vêtement très marginal dans la pratique de l'islam, qui est une tradition pachtoune et talibane, n'est en rien prescrit dans le Coran ! Les sourates 24 et 33 du livre sacré ne donnent aucune prescription quant à l'habit religieusement admis, mais conseillent aux femmes musulmanes de « cacher leurs ornements », ce qui laisse, évidemment, la porte-ouverte à des nombreuses interprétations !

La Burqa n'est donc que le résultat d'une interprétation radicale de ces deux sourates qui relève d'un islam fondamentaliste et rétrograde que l'on trouve chez les talibans ou les saoudiens et qui font plus penser à des mouvements sectaires qu'à des religions classiques.
D'ailleurs, la grande majorité des musulmans français condamne le port de ce voile intégral qui n'est en rien musulman et pas du tout dans les traditions vestimentaires maghrébines !

Sans avoir aucun lien avec la religion ou une identité proclamée, la Burqa, de plus, impose aux autres, dans l'espace public, une « agressivité rentrée », selon les propos du philosophe Abdennour Bidar,  une affirmation ostentatoire de la séparation entre la porteuse et les autres, une entorse première aux règles de la sociabilité acceptable par autrui, puisque ces femmes couvertes de la tête aux pieds refusent toutes formes de contacts non verbaux avec l'autre, un regard, une moue ou un sourire et se retranchent donc, implicitement, de la société française, pouvant générer, d'ailleurs, des troubles à l'ordre public !



En effet, les réactions face à cette radicalité vestimentaire peuvent parfois être violentes … Et si la totale nudité est proscrite dans nos centres-villes, pourquoi accepterait-on l'extrême non-visibilité ?

Le port de la Burqa est le fruit d'une moderne radicalité, souvent le fait d'adeptes récemment convertis, qui proclame la toute-puissance de leur subjectivité, hypertrophie de leur « je » qui n'accepent pas la moindre contrainte dans l'espace public français ! Mais ne nous tompons-pas, elle peut être aussi subie, par les femmes, victimes d'un islam arriéré qui relègue le deuxième sexe dans une catégorie de sous-individu, à la merci de la toute puissance des hommes, déniant l'égalité des sexes qu'essaie de promouvoir la République.
Elle est la marque visible d'une mouvance intégriste qui, financée par le wahhabisme saoudien, tend à infiltrer les communautés musulmanes européennes, qui pratiquent un islam moderne et éclairé, qui menace leur propre conception rétrograde de la religion.

Sans compter que le voilement du visage peut poser aussi des problèmes de sécurité publique puisqu'il ne permet pas d'identifier l'individu.

Pour toutes ces raisons, je suis pour une loi interdisant le port de ce vêtement, sauf quelques exceptions !

Rappelez-vous des Burkapapa ?